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Athlète privé de JO, étudiant, musiciens... derrière la rupture entre la France et le Niger, l’élan brisé des sans-visa

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La violente brouille diplomatique entre Paris et Niamey, conséquence du coup d’Etat du 26 juillet, a fait des victimes collatérales : les nombreux Nigériens qui circulaient d’un pays à l’autre… ou rêvaient de le faire. Athlète, musiciens ou étudiant, ils racontent leurs désillusions.
Mouctar Albachir, nageur, n'a pas pu obtenir de visa pour les JO. (Sofiane Adamaou Hassane/Pzor Photographie pour Libération)
par Agnès Faivre et photos Sofiane Adamaou Hassane. Pzor Photographie
publié le 11 avril 2024 à 6h58

Après le coup d’Etat du 26 juillet au Niger, les relations entre Niamey et Paris n’ont cessé de se dégrader. L’ambassade de France a fermé, privant les citoyens nigériens d’accès aux visas, la coopération est gelée, les circulations et échanges se sont restreints. Un nouveau mur, invisible, sépare désormais les deux pays. Avec des conséquences terriblement concrètes pour les Nigériens et les Nigériennes, nombreux, dont la vie était partagée entre la France et le Niger. Plusieurs d’entre eux ont raconté à Libération leurs trajectoires bouleversées.

Mouctar Albachir, un nageur privé de JO

«C’est une catastrophe, une catastrophe !» Depuis Charleroi, l’entraîneur belge Eric Tilman tempête sur WhatsApp : le nageur Mouctar Albachir n’ira pas aux Jeux olympiques de