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Sahel

Au Burkina Faso, deux attaques jihadistes font au moins 100 morts le même jour

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Lundi 28 juillet, un camp militaire a été submergé par les insurgés du Jnim à 130 kilomètres de Ouagadougou. Au même moment, dans le nord-est, un convoi de ravitaillement escorté par l’armée tombait dans une embuscade portant la signature de l’Etat islamique.
Un soldat burkinabè, à Dori, dans le nord du pays, en février 2020. Quatre ans plus tard, l'Etat islamique au Sahel a instauré des contrôles dans la région. (Olympia de Maismont /AFP)
publié le 31 juillet 2025 à 20h18

Au Burkina Faso, qui tient encore le compte des attaques jihadistes ? Pour ne pas démoraliser les soldats – et ne pas désespérer la population – le gouvernement tait les pertes de l’armée. Les journalistes burkinabè ont l’interdiction de rapporter les défaites militaires de la junte, et les médias internationaux sont bannis du pays. L’opposition, et la société civile dans son ensemble, tremblent devant les menaces d’arrestation ou d’enlèvement. Jamais, pourtant, le rythme des assauts des insurgés islamistes n’a été aussi élevé. Chaque jour, une nouvelle attaque est signalée.

Lundi 28 juillet, une centaine de combattants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim,