Voilà bien longtemps qu’on n’avait pas vu de personnalités politiques françaises séjourner au Gabon. Surtout en tant qu’«invitées» du pouvoir en place. Lequel est détenu depuis plus de cinquante ans par une seule et même famille. Pendant quarante et un ans et jusqu’à sa mort en 2009, Omar Bongo Odimba, le père de l’actuel président Ali Bongo Odimba, a su soigner ses invités : Il a financé toute la classe politique française, tout en amassant sa propre fortune, qui a largement profité à ses héritiers. A défaut de bénéficier à son peuple.
Ségolène Royal peut-elle l’ignorer ? Elle se trouve en ce moment à Libreville alors que la capitale gabonaise accueille «la semaine africaine pour le climat» parrainée par l’ONU et l’Union africaine, en amont de la COP27 qui aura lieu en novembre à Charm el-Cheikh en Egypte.
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On peut déplorer le choix de ce pays par ces instances qui ont, elles, préféré oublier la réélection controversée d’Ali Bongo, en 2016, émaillée par des violences inouïes et l’