Retour à la maison. Lundi soir, Londres a annoncé le retrait anticipé de ses 300 militaires déployés au Mali depuis 2020 dans le cadre de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). La cause principale invoquée est le partenariat noué entre Bamako et le groupe de mercenariat russe Wagner, jugé «contreproductif pour la stabilité et la sécurité à long terme dans la région». Le mandat des troupes britanniques devait normalement prendre fin dans six mois. «Nous devons être clairs sur le fait que la responsabilité de tout cela incombe à Bamako», a déclaré le secrétaire d’Etat aux Forces armées, James Heappey, devant la Chambre des communes, insistant : le gouvernement britannique «ne peut pas déployer l’armée nationale pour assurer la sécurité quand le gouvernement du pays hôte n’a pas la volonté de travailler avec nous pour apporter une stabilité et une sécurité durable».
Après avoir poussé vers la sortie ses alliés français, danois et aujourd’hui britanniques, la junte au pouvoir à Bamako exerce une pression de tous les instants sur les Casques bleus de la Minusma. Les vols o