En une semaine, les forces de défense et de sécurité du Niger ont perdu au moins 28 hommes sous les balles des jihadistes. Cinq membres de la garde nationale ont été tués le 9 août, à l’aube, dans l’attaque de leur camp de Bourkou-Bourkou, près de la frontière du Burkina Faso. Quatre jours plus tard, cinq véhicules de l’armée sont tombés dans un guet-apens à une vingtaine de kilomètres de Sanam, 300 kilomètres au nord-est de Niamey. Six soldats ont trouvé la mort. Enfin, mardi 15 août autour de midi, un «détachement a été victime d’une embuscade terroriste aux abords de la localité de Koutougou», tout près du Burkina à nouveau : 17 militaires ont été tués et 6 blessés graves «ont été évacués vers Niamey», a indiqué le ministère de la Défense. Les assaillants -qui circulaient « en deux colonnes de 50 motos chacune », selon les autorités- ont été poursuivis et « neutralisés au cours de leur repli », assure le communiqué officiel.
Cette succession d’attaques meurtrières vient rappeler le défi sécuritaire auquel vont rapidement être confrontés les généraux qui se sont emparés du pouvoir le 26 juillet en renversant le président Mohamed Bazoum. Le Niger fait face, depuis 2014,