Menu
Libération
Armée

Au Niger, le délicat retrait des forces françaises a débuté

Article réservé aux abonnés
Poussée au départ par la junte, l’armée française a débuté mardi ses manœuvres de départ, qui devraient durer trois mois. Les Etats-Unis, également présents militairement, ont suspendu leur aide économique.
Un convoi de l'armée française en cours de départ du Niger, ce mardi 10 octobre à Niamey. (Photo/REUTERS)
publié le 10 octobre 2023 à 20h42

«Honneur de vous informer que le retrait des militaires français engagés au Niger débutera le 10 octobre 2023. Stop. Un premier convoi escorté par la gendarmerie nationale à destination du Tchad quittera Niamey à la date susmentionnée. Stop. A cet effet il vous est demandé de prendre des dispositions idoines […] pour que le passage de cet important convoi dans vos unités respectives puisse se dérouler sans incidents. Stop. J’attache du prix à l’exécution stricte de ces instructions. Stop et fin.» Signé du directeur de la sécurité publique du Niger, ce message radio a été envoyé lundi aux autorités policières des régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Maradi, Zinder et Diffa.

Après avoir renversé le président Mohamed Bazoum lors d’un coup d’Etat, le 26 juillet, la junte avait annulé les accords de coopération militaire et exigé le départ des 1 500 soldats français alors présents sur le territoire. De 2014 à 2021, la base aérienne projetée à Niamey a servi de plateforme aérienne pour les opérations antiterroristes menées au Mali. A l’issue de l’opération Barkhane, la France avait continué à fournir des renfor