«Honneur de vous informer que le retrait des militaires français engagés au Niger débutera le 10 octobre 2023. Stop. Un premier convoi escorté par la gendarmerie nationale à destination du Tchad quittera Niamey à la date susmentionnée. Stop. A cet effet il vous est demandé de prendre des dispositions idoines […] pour que le passage de cet important convoi dans vos unités respectives puisse se dérouler sans incidents. Stop. J’attache du prix à l’exécution stricte de ces instructions. Stop et fin.» Signé du directeur de la sécurité publique du Niger, ce message radio a été envoyé lundi aux autorités policières des régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Maradi, Zinder et Diffa.
Après avoir renversé le président Mohamed Bazoum lors d’un coup d’Etat, le 26 juillet, la junte avait annulé les accords de coopération militaire et exigé le départ des 1 500 soldats français alors présents sur le territoire. De 2014 à 2021, la base aérienne projetée à Niamey a servi de plateforme aérienne pour les opérations antiterroristes menées au Mali. A l’issue de l’opération Barkhane, la France avait continué à fournir des renfor