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Darfour

Au Soudan, les tueries des paramilitaires se poursuivent à El-Fasher

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L’Organisation mondiale de la santé a annoncé le meurtre de «460 patients et accompagnateurs» dans le seul hôpital de la ville à être resté fonctionnel après dix-huit mois de siège des Forces de soutien rapide.

Des paramilitaires à El-Fasher, au Darfour (Soudan), le 27 octobre. (AFP)
ParCélian Macé
Journaliste - International
Publié le 29/10/2025 à 19h59

Quatre jours après la prise d’El-Fasher par les forces paramilitaires du général Hemetti, de nouveaux récits de massacres de civils émergent en provenance du Darfour. Leur répétition et leurs circonstances excluent la thèse de bavures isolées, du fait de combattants incontrôlés. D’après des témoignages concordants, les meurtres d’hommes désarmés, par les Forces de soutien rapide (RSF), sont systématiques et délibérés. Les paramilitaires, qui ont défait l’armée régulière soudanaise et ses alliés après dix-huit mois de siège, dimanche 26 octobre, semblent considérer que tout habitant