Le destin de Boualem Sansal repose désormais dans les mains d’un seul homme. Condamné en appel à cinq ans de prison ferme mardi 1er juillet, l’écrivain franco-algérien, 80 ans, incarcéré depuis plus de sept mois en Algérie et atteint d’un cancer, espère désormais une grâce accordée par le président Abdelmadjid Tebboune pour retrouver sa liberté. Traditionnellement annoncée à la veille de la fête de l’indépendance, cette mesure pourrait donc être dévoilée vendredi 4 juillet.
Une telle décision, si elle se concrétisait, pourrait désamorcer les graves tensions que traversent la France et l’Algérie depuis l’été dernier. A l’inverse, l’absence de grâce plongerait les relations entre les deux pays dans une crise diplomatique encore plus profonde, sur fond d’un autre dossier explosif :