C’est un coup de théâtre que personne n’avait vu venir : dix jours après avoir assumé son homosexualité sur Instagram, Brenda Biya, la fille du président camerounais, Paul Biya, a fini par donner cette semaine une version, quelque peu différente, des circonstances dans lesquelles elle a publié le 30 juin une photo où on la voit embrassant la mannequin brésilienne Layyons Valença. «Je suis folle de toi et je veux que le monde entier le sache», proclamait Brenda Biya dans ce post. Aussitôt, les militants LGBT + camerounais avaient salué ce «coming out» inespéré. A commencer par l’avocate Alice Nkom, qui s’était félicitée de cette prise de position courageuse : «A notre tour d’être tous Brenda», soulignait-elle au lendemain de cette révélation. En réalité, un secret de polichinelle, déjà suggéré dans un article publié en mai par le magazine Jeune Afrique.
Mais il est vrai que l’intéressée, insatiable jet-setteuse qui vit une grande partie de l’année à Genève, ne s’était jamais mon