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«C’est ainsi qu’Alaa Abdel Fattah a interrompu sa grève de la faim»

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La famille de l’activiste égypto-britannique, icône de la révolution de 2011 en Egypte et emprisonné depuis 2019, a enfin pu lui rendre visite et a transmis à «Libération» le récit de cette rencontre. Il a pu écouter de la musique pour la première fois en trois ans.
Conférence de presse d'Ahdaf Soueif et de Sanaa Seif, tante et sœur d'Alaa Abdel Fatta, au Caire, jeudi. (AFP)
publié le 20 novembre 2022 à 15h16

Il s’alimente de nouveau après une grève de la faim qui aura duré sept mois. Le détenu politique égypto-britannique Alaa Abdel Fattah avait écrit lundi 14 novembre à sa famille qu’il n’était «plus en grève de la faim». Le cyber-activiste n’a avalé pendant sept mois que l’équivalent de 100 calories par jour, avant de cesser complètement de manger le 2 novembre. Le 6 novembre, à l’ouverture de la COP 27 en Egypte, il avait décidé de ne plus boire non plus.

Sa famille n’avait cessé de réclamer des preuves de vie et de multiplier les actions, profitant de l’exposition médiatique de la COP 27, qui se tient à Charm-el-Cheikh, pour sensibiliser l’opinion publique internationale sur le sort de Alaa et des 60 000 prisonniers polit