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Emmanuel Macron et l’Algérie, huit ans de chaud et froid : gestes mémoriels, crise des visas, arrestation de Boualem Sansal…

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Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, le président français a traversé de nombreux hauts et bas dans sa relation avec l’Algérie, oscillant entre crise diplomatique et réconciliation. Retour sur cette relation en 12 dates clés.
Le président français Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, en août 2022 à Alger. (Ludovic Marin /AFP)
publié le 5 avril 2025 à 9h28

L’heure de la réconciliation a sonné. Après des mois de tensions d’une rare intensité, les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont sifflé lundi 31 mars l’arrêt des hostilités entre la France et l’Algérie. A l’issue d’un coup de fil «franc et amical» à l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, les deux dirigeants ont acté la relance d’un «dialogue fructueux», notamment en matière de coopération sécuritaire, migratoire, économique et judiciaire. Dans cette perspective, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, doit se rendre à Alger ce dimanche 6 avril pour rencontrer son homologue, Ahmed Attaf. D’autres visites ministérielles, en particulier celle du Garde des Sceaux, Gérald Darmanin, devraient suivre. Souvent décrite comme tumultueuse ou passionnée, la relation entre la France et l’Algérie a parfois été conflictuelle ces dernières années. À son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron ambitionnait pourtant de réussir là où ses prédécesseurs avaient échoué, en cherchant à réconcilier les mémoires et à panser les blessures du passé. Entre gestes symboliques, dérapages et réconciliation, retour sur les moments clés de cette relation.

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