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Affaires étrangères

En marge des JO, un grand ballet diplomatique entre sommets, discussions de couloir, et «grand spectacle»

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Des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernements ont assisté aux Jeux olympiques de Paris. L’occasion de sceller un accord, de nouer des relations, mais aussi d’accroître le rayonnement du CIO et de la France.
Le président de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, encadré par les ministres démissionaires français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, et des Sports, Amélie Oudéa-Castera, au Louvre à Paris le 25 juillet. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 9 août 2024 à 19h11

Un petit coup d’accélérateur. Alors que les discussions sur le renouvellement du partenariat de défense entre Paris et Djibouti patinaient depuis deux ans, elles ont finalement abouti à l’avant-veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. A peine arrivé à Paris le 24 juillet, le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh a été reçu à l’Elysée. Un projet de construction d’aéroport a été discuté, et le Traité de coopération en matière de défense a enfin été signé, assurant à la France le maintien de sa présence militaire dans ce hub stratégique de la Corne de l’Afrique, très convoité par les grandes puissances. Si la France a vu ses forces militaires quitter successivement le Mali, le Burkina Faso et le Niger depuis 2022, elle conserve à Djibouti son plus gros contingent de soldats à l’étranger – environ 1 500 hommes.

A l’instar d’Ismaël Omar Guelleh, les présidents israélien, argentin, camerounais, malgache, comorien, mongolien et indonésien ont été reç