Un petit coup d’accélérateur. Alors que les discussions sur le renouvellement du partenariat de défense entre Paris et Djibouti patinaient depuis deux ans, elles ont finalement abouti à l’avant-veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. A peine arrivé à Paris le 24 juillet, le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh a été reçu à l’Elysée. Un projet de construction d’aéroport a été discuté, et le Traité de coopération en matière de défense a enfin été signé, assurant à la France le maintien de sa présence militaire dans ce hub stratégique de la Corne de l’Afrique, très convoité par les grandes puissances. Si la France a vu ses forces militaires quitter successivement le Mali, le Burkina Faso et le Niger depuis 2022, elle conserve à Djibouti son plus gros contingent de soldats à l’étranger – environ 1 500 hommes.
A l’instar d’Ismaël Omar Guelleh, les présidents israélien, argentin, camerounais, malgache, comorien, mongolien et indonésien ont été reç