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Attaque

En mer Rouge, les Etats-Unis interceptent des drones explosifs lancés depuis le Yémen

L’attaque de drones de ce jeudi 23 novembre, qui n’a fait «aucun dommage ou blessure», s’inscrit dans un climat de tensions dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.
La frégate espagnole Alvaro de Bazan (à gauche) et le destroyer de classe Arleigh Burke de la marine américaine USS Thomas Hudner (à droite) à Portsmouth, en 2022. (Andrew Matthews/ABACA)
publié le 23 novembre 2023 à 9h09

Une nouvelle salve de drones a été interceptée par un navire de guerre américain patrouillant en mer Rouge. «Le USS Thomas Hudner a tiré et détruit de nombreux drones d’attaque lancés depuis la région du Yémen contrôlée par les Houthis», peut-on lire sur le compte Twitter (renommé X) du commandement central des Etats-Unis (Centcom), responsable de la sécurité et de la défense des intérêts américains dans la région.

Plusieurs attaques de drones et de missiles en direction du territoire israélien

Cette attaque de drones par les rebelles houthis, n’est pas la première : au cours des dernières semaines, le groupe armé a lancé plusieurs drones et missiles en direction du territoire israélien. Mercredi 22 novembre, Israël avait affirmé avoir intercepté un «missile de croisière» qui s’avançait vers le sud du pays. «Nos forces ont lancé des missiles sur différentes cibles militaires de l’entité israélienne» dans le sud d’Israël, avait écrit sur X le porte-parole de la branche armée des Houthis, Yahia Saree. Nous continuerons de mener des opérations militaires jusqu’à ce que l’agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie cesse.»

La cible de cette nouvelle attaque de jeudi n’a pas été précisée. Bien qu’elle n’ait fait «aucun dommage ou blessure» selon l’armée américaine, cette salve témoigne d’un climat de grandes tensions dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre dernier. Elle fait craindre une escalade régionale entre d’un côté Israël et ses alliés et de l’autre l’«axe de la résistance» formé de groupes soutenus par l’Iran dont le Hamas, le Hezbollah et les Houthis. Dimanche, les Houthis ont affirmé s’être emparés en mer Rouge d’un navire commercial, le Galaxy Leader, propriété d’un homme d’affaires israélien, en représailles à «l’agression» contre Gaza.