«C’est le début d’une relecture de l’histoire rwandaise», s’est félicité jeudi 21 août, sur le réseau X, Jean-Luc Habyarimana. En exil en France, le fils d’Agathe Habyarimana, veuve du président rwandais assassiné en 1994, commentait ainsi la décision de deux juges d’instruction parisiennes de clore par un non-lieu le dossier qui concerne sa mère.
Installée elle aussi en France depuis trente ans, aujourd’hui âgée de 82 ans, Agathe Habyarimana est depuis 2007 visée par une plainte déposée par des associations de victimes du génocide des Tutsis qui a fait près d’un million de morts en 1994. Une instruction judiciaire avait été ouverte un an plus tard pour «complicité de génocide» et de «crimes contre l’humanité». Depuis 2016, la veuve du président rwandais est placée sou