Khartoum entrevoit-il un répit ? Sous haute pression internationale, les adversaires qui s’affrontent et ravagent la capitale soudanaise depuis le 15 avril ont accepté le principe d’une trêve d’une semaine. Signé samedi à Jeddah, en Arabie Saoudite, par des émissaires des deux belligérants – le patron de l’armée soudanaise, le général al-Burhane, et son rival, le général Hemetti, à la tête des Forces de soutien rapide (FSR), une puissante unité paramilitaire –, le cessez-le-feu est entré officiellement en vigueur lundi à 21 h 30. C’est la septième fois depuis le début de la guerre que les deux camps annoncent une pause dans les combats. Les précédentes n’ont jamais été respectées. Hélas, celle-ci ne fera certainement pas exception : des coups de feu, des explosions et des grondements d’artillerie ont ponctuellement continué de résonner, ce mardi 23 mai, dans les rues de la capitale. Néanmoins, plusieurs habitants affirment à Libération que la mat
Répit
Guerre civile au Soudan : à Khartoum, «seulement trois coups de feu depuis ce matin, c’est une nette amélioration !»
Article réservé aux abonnés
Des tirs sporadiques continuent de résonner dans les rues calmes de Khartoum le 23 mai, après une semaine de cessez-le feu entre l'armée et les Forces de soutien rapide. (-/AFP)
par Célian Macé
publié le 23 mai 2023 à 19h21
Dans la même rubrique
TRIBUNE