«Nous assistons aux élections les plus catastrophiques de l’histoire de la république démocratique du Congo», s’exclamait ce mercredi en fin de la matinée le journaliste Peter Tiani sur X (ex-Twitter). Dès l’ouverture supposée des bureaux de vote, les plaintes des électeurs ont en effet inondé les réseaux sociaux, dénonçant les ratés de ce scrutin à la fois présidentiel, législatif et local.
«A midi, toujours pas de kits électoraux dans la commune du mont Ngafula [à Kinshasa, la capitale, ndlr]», témoigne, vidéo à l’appui, un internaute. A Ingende, dans la province de l’Equateur, la foule a saccagé et brûlé le bureau de commission électorale indépendante (Ceni) après avoir découvert du matériel électoral chez trois candidats députés affiliés à l’Union nationale sacrée (UNS), la mouvance du président sortant, Félix Tshisekedi, candidat à un second mandat. A Masi-Manimba, dans le sud-ouest, la population en colère a éparpillé sur le sol des bulletins de vote retrouvés dans le véhicule d’un autre député de l’UNS. Ailleurs, les électeurs ne retrouvent pas leurs noms sur les listes. Lesquelles ont été affichées au dernier moment, contrairement aux règles du code électoral.
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A Bunia, capitale de la province de l’Ituri, dans le nord-est du pays, la situation est encore plus tendue. «Ça tire dans la