Cette fois, Laurent Gbagbo est vraiment libre. Déjà acquitté depuis le 15 janvier 2019 et libéré un mois plus tard, l’ancien président ivoirien, qui vit pour l’instant en Belgique, peut désormais envisager de rentrer chez lui, dans son pays. Une page se tourne à la Cour pénale internationale (CPI), comme en Côte-d’Ivoire. Celle qui, à la suite des violences post-électorales de 2010-2011, avait conduit à poursuivre Gbagbo pour crimes contre l’humanité. Arrêté le 11 avril 2011, à l’issue de trois mois de combats entre les deux camps rivaux, celui de Gbagbo contre celui d’Alassane Ouattara, son rival, toujours au pouvoir à Abidjan, le président déchu avait été envoyé sept mois plus tard à La Haye, où siège la CPI. Il avait été jugé à partir de janvier 2016 au côté de son ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé, transféré à la CPI en mars 2014. Le procès a été marqué par les défaillances du bureau du procureur, dont les charges se sont effondrées les unes après les autres. Après le premier acquittement, la procureure Fatou Bensouda avait cependant fait appel. Une ulti
Côte-d'Ivoire
«L’acquittement de Laurent Gbagbo ne doit pas faire oublier la responsabilité de la France»
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Libé Afriquedossier
Déjà acquitté depuis le 15 janvier 2019 et libéré un mois plus tard, l’ancien président ivoirien, qui vit pour l’instant en Belgique, peut désormais envisager de rentrer chez lui, dans son pays. (ICC-CPI/via REUTERS)
par Maria Malagardis
publié le 31 mars 2021 à 19h15
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