Des plages de l’Atlantique aux montagnes majestueuses de l’Atlas en passant par les dunes du Sahara, le Maroc séduit de plus en plus de curieux. Avec 17,4 millions de touristes, soit plus de 20 % par rapport à l’année précédente, le royaume a établi un record en 2024, devenant la destination la plus prisée du continent africain, a annoncé le 9 janvier la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor. Le pays surclasse ainsi pour la première fois l’Egypte (15,7 millions de touristes) et atteint ses objectifs touristiques deux ans plus tôt que prévu.
Pour expliquer une telle performance, les autorités se targuent d’avoir misé sur des «investissements ciblés» dans ce secteur vital pour le pays. Depuis son indépendance en 1956, le Maroc mise en effet sur le tourisme afin de diversifier l’économie et réduire la dépendance aux exportations agricoles. Plusieurs plans stratégiques ont ainsi structuré le développement de ce secteur clé, avec des investissements dans les stations balnéaires, le tourisme culturel et plus récemment l’écotourisme. Avec 104 milliards de dirhams (9,46 milliards d’euros) de recettes en 2024, le tourisme représente aujourd’hui 7 % du produit intérieur brut (PIB) et environ 827 000 emplois directs.
Des touristes majoritairement européens
Les voyageurs peuvent ainsi bénéficier d’expériences diverses et variées. Les amateurs d’histoire se réjouiront de visiter les villes impériales (Marrakech, Fès, Rabat, Meknès) ou les médinas classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Les plus sportifs se dirigeron