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Boycott

Les difficiles débuts du premier KFC en Algérie accusé de soutenir Israël

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Fermée deux jours après son ouverture, la première enseigne de fast-food de poulet frit installée dans la banlieue d’Alger a rouvert ses portes. De nombreux Algériens, fervents défenseurs de la cause palestinienne, reprochent à la chaîne de soutenir Israël.
Une enseigne KFC à Paris le 10 mai 2023. (Fiora Garenzi /Hans Lucas / AFP)
publié le 17 avril 2024 à 19h46

Il ouvre, il ferme, puis rouvre sans logo. A peine quarante-huit heures après son inauguration, le premier restaurant KFC en Algérie avait déjà tiré le rideau dans la nuit de mardi 16 au mercredi 17 avril. Il a finalement rouvert dans l’après-midi, mais sans l’emblématique portrait de son fondateur, le colonel Sanders. L’inauguration du premier restaurant KFC dans le pays, dimanche 14 avril, avait suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. En signe de protestation contre la chaîne de restauration américaine, accusée de soutenir Israël, une dizaine de jeunes militants pro-palestiniens s’étaient rassemblés devant le bâtiment pour appeler au boycott. Une action filmée qui n’a pas tardé à faire réagir. Comme le montrent plusieurs vidéos publiées sur X (ex-Twitter), les autorités d’Alger décident d’enlever l’enseigne rouge du restaurant situé à Dely Ibrahim, dans la banlieue ouest d’Alger. Tôt dans la matinée de mercredi, sur une vidéo du média francophone TSA, on n’en voit plus trace. Mais quelques heures plus tard, surprise, le fast-food rouvre à nouveau.

Un post Instagram pour calmer le jeu

Avant l’inauguration du KFC, l’Algérie était l’un des derniers du continent qui ne comptait aucun restaurant occidental, tels que McDonald ou Burger King, depuis le départ de Quick il y a quelques années. Dès le premier jour, et malgré une foule importante qui s‘était empressée de commander