La police britannique s’était déployée en force mercredi 7 août au soir, anticipant un déchaînement de violences d’extrême droite. Une mobilisation exceptionnelle, convoquant dans la mémoire des Britanniques le souvenir des émeutes qui avaient embrasé Londres et d’autres villes anglaises durant quatre jours en 2011. Mais le satisfecit affiché par les forces de l’ordre ce matin tranche avec l’angoissant branle-bas de combat. Le chef de la police de Londres, Mark Rowley, s’est dit «vraiment ravi de la manière dont les choses se sont passées», en référence à la démonstration de force combinée de la police et de la population mobilisée.
A Londres (dans le quartier de Walthamstow), Newcastle, Bristol, Brighton, Southend, Southampton, Birmingham… Des milliers de manifestants antiracistes, simples citoyens et militants, ont contré les velléités de l’extrême droite de cibler des centres d’accueils pour immigrés, cabinets d’avocats, ou associations caritatives dédiés à ces étrangers. Parmi les slogans agités : «La haine n’est pas la bienvenue ici», «stop à l’extrême droite» ou «je souhaite