Maroc, 20 février 2011. Le vent des printemps arabes souffle jusque dans les rues du royaume chérifien. Inspirée par les révoltes en Tunisie et en Egypte, la jeunesse manifeste massivement, clamant sa colère et son aspiration au changement. Mais à la différence de ses voisins, le roi Mohammed VI choisit la concession plutôt que la répression : des réformes sont promises, la contestation s’apaise et la rue finit par se taire.
Quatorze ans plus tard, une nouvelle génération se lève, encore plus informée et hyperconnectée que la précédente, inspirée par des mouvements nés aussi loin que le Népal ou