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Jeunesse

Au Maroc, le royaume ébranlé par une semaine de révolte de la génération Z

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Depuis le 27 septembre, les manifestations se poursuivent, ayant entraîné la mort de trois personnes et plus de 400 blessés. Vendredi 3 octobre, le collectif Gen Z 212 a directement interpellé le roi, Mohammed  VI, réclamant notamment la dissolution du gouvernement.

Un manifestant de Gen Z 212 arrêté lors d'un rassemblement devant le Parlement marocain, à Rabat, le 27 septembre. (Abdel Majid Bziouat/AFP)
Publié le 03/10/2025 à 20h03

Maroc, 20 février 2011. Le vent des printemps arabes souffle jusque dans les rues du royaume chérifien. Inspirée par les révoltes en Tunisie et en Egypte, la jeunesse manifeste massivement, clamant sa colère et son aspiration au changement. Mais à la différence de ses voisins, le roi Mohammed VI choisit la concession plutôt que la répression : des réformes sont promises, la contestation s’apaise et la rue finit par se taire.

Quatorze ans plus tard, une nouvelle génération se lève, encore plus informée et hyperconnectée que la précédente, inspirée par des mouvements nés aussi loin que le Népal ou