Les raisons de la catastrophe sont encore floues mais le bilan est déjà dramatique. D’après la Croix-Rouge, au moins 21 élèves ont été tués et 69 autres ont été blessés au Nigeria dans l’effondrement partiel de leur établissement scolaire, la Saint Academy, ce vendredi 12 juillet à Jos, dans l’Etat du Plateau, dans le centre du pays. Ils étaient en train de passer un examen quand le bâtiment s’est effondré, selon l’agence nationale chargée des secours, la NEMA.

Alors que les opérations de recherches dans les décombres sont en cours, les autorités n’ont pas encore communiqué de bilan des victimes. Tout au plus parlent-elles de «plusieurs victimes». Mais un journaliste de l’AFP sur place a compté dans les morgues locales au moins 16 victimes. Toutes portaient des uniformes scolaires. Peu après un porte-parole de la Croix-Rouge a annoncé avoir dénombré 21 morts et 69 blessés.

De nombreuses autres personnes seraient encore sous les décombres. Pendant que des pelleteuses mécaniques s’affairent à déblayer les débris, des centaines de parents aideraient les secours à les fouiller, à la recherche de leurs enfants. Plusieurs élèves appelleraient à l’aide sous les décombres. Au moins 15 élèves secourus et blessés ont été hospitalisés, ont indiqué des responsables de cet établissement.

La cause de l’effondrement n’a pas été clairement établie, mais selon des habitants, ce dernier s’est produit après trois jours de fortes pluies. Les effondrements de bâtiments sont assez fréquents au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, en raison du laxisme dans l’application des normes de construction, de la négligence et de l’utilisation de matériaux de mauvaise qualité.

Au moins 45 personnes ont par exemple été tuées en 2021 dans l’effondrement d’un immeuble en construction dans le quartier huppé d’Ikoyi, à Lagos, la capitale économique du Nigeria. Dix personnes ont été tuées l’année suivante dans l’effondrement d’un immeuble de trois étages dans le quartier d’Ebute-Metta à Lagos. Depuis 2005, au moins 152 bâtiments se sont effondrés à Lagos, selon un chercheur universitaire sud-africain enquêtant sur les catastrophes dans le secteur de la construction.

Mise à jour à 20 h 35 avec les chiffres de la Croix Rouge.