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Diplomatie

RDC-Rwanda : les Etats voisins tentent de faire baisser la tension

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Réunis en Tanzanie samedi 8 février, les dirigeants d’Afrique de l’Est et d’Afrique centrale ont appelé à un cessez-le-feu dans l’est de la république démocratique du Congo et à la reprise du dialogue entre les belligérants.
Les rebelles du M23, en guerre contre le pouvoir de Kinshasa, patrouillent dans la ville de Goma, en république démocratique du Congo, le 29 janvier. (Moses Sawasawa/Libération)
publié le 10 février 2025 à 13h39

Un tout petit pas vers la paix. Réunis à Dar es Salam, en Tanzanie, les dirigeants de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont appelé, samedi 8 février, à l’instauration d’un cessez-le-feu «sous cinq jours», dans l’est de la république démocratique du Congo. Les rebelles du M23, en guerre contre le pouvoir de Kinshasa et soutenus par l’armée du Rwanda voisin, se sont emparés de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, le 28 janvier, au prix d’une offensive ayant fait au moins 2 900 morts. Depuis, ils continuent de progresser en direction du sud et de la grande ville du Sud-Kivu, Bukavu.

Dimanche 9 février, une accalmie a été observée dans les combats. Mais l’espoir d’une trêve durable est maigre : depuis trois ans, les précédents cessez-le-feu ont systématiquement été violés. En plein sommet, samedi, de violents affrontements ont ainsi été signalés à une soixantaine de kilomètres de Bukavu, alors que le M23 avait déclaré un «cessez-le-feu unilatéral» quelques jours plus tôt. Cette fois-ci, sa mise en œuvre et sa surveillance seront placées sous la responsabilité des états-majors de l’EAC et de la SADC, dont les troupes de certains Etats membres (Afrique du Sud, Ouganda, Burundi, T