Menu
Libération
Crise diplomatique

Sur le dossier algérien, Emmanuel Macron opte pour un «bras de fer médiatisé»

Article réservé aux abonnés
Le Président assume désormais une guerre des visas avec les dignitaires algériens. Alger a répliqué en annonçant la fin de la gratuité des biens prêtés à l’ambassade de France.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, en marge du sommet du G7 organisé par l'Italie, à Savelletri, le 13 juin 2024. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 8 août 2025 à 19h30

Longtemps mesuré dans sa relation avec Alger, Emmanuel Macron vient de rompre avec sa retenue. Dans une lettre adressée mercredi à son Premier ministre, François Bayrou, il se montre désormais sans ambiguïté : le gouvernement doit prendre des «décisions supplémentaires» afin d’agir avec «plus de fermeté et de détermination» à l’égard de l’Algérie. Les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent depuis la reconnaissance par Paris, l’été dernier, de la souveraineté marocaine sur le Sahara-Occidental – un territoire revendiqué à la fois par Rabat et par les indépendantistes du Front Polisario, appuyés par Alger.

Dans le détail, le chef de l’Etat a dévoilé une série de mesures diplomatiques et économiques destinées à accentuer la pression sur Alger. Parmi celles-ci, figure notamment la