Torture, viols, arrestations arbitraires, harcèlement sexuel, détentions inhumaines, violences racistes, extorsions, vols, expulsions collectives… Le dernier rapport de Human Rights Watch dresse un tableau accablant des violations de droits humains commises par les forces de sécurité mauritaniennes à l’encontre de migrants et demandeurs d’asile entre 2020 et 2025. Ces personnes, majoritairement originaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, cherchent pour la plupart à rejoindre les îles Canaries via l’Atlantique, la Mauritanie étant devenue l’un des principaux points de départ pour cette route meurtrière. D’autres, en majorité d’origine malienne, espèrent emprunter la voie passant par le Sahara-Occidental, pour atteindre le Maroc ou l’Algérie afin de trouver du travail.
Reportage
En 2024, 46 843 personnes sont arrivées par bateau sur les îles espagnoles, un chiffre en nette baisse en 2025, avec environ 11 500 arrivées enregistrées au premier semestre, majoritairement dû au durcissement des politiques migratoires. «Les mesures répressives et les violations d