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Violences

Torture, viols, racisme… Human Rights Watch dénonce le cauchemar des migrants en Mauritanie

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Dans son dernier rapport publié ce mercredi 27 août, l’ONG Human Rights Watch accuse les forces de sécurité mauritaniennes d’avoir commis de graves violations des droits humains au cours des cinq dernières années.
Un groupe de travailleurs migrants mauritaniens se reposent dans un refuge à Rosso, au Sénégal, le 20 mars 2025. (Patrick Meinhardt /AFP)
publié aujourd'hui à 19h38

Torture, viols, arrestations arbitraires, harcèlement sexuel, détentions inhumaines, violences racistes, extorsions, vols, expulsions collectives… Le dernier rapport de Human Rights Watch dresse un tableau accablant des violations de droits humains commises par les forces de sécurité mauritaniennes à l’encontre de migrants et demandeurs d’asile entre 2020 et 2025. Ces personnes, majoritairement originaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, cherchent pour la plupart à rejoindre les îles Canaries via l’Atlantique, la Mauritanie étant devenue l’un des principaux points de départ pour cette route meurtrière. D’autres, en majorité d’origine malienne, espèrent emprunter la voie passant par le Sahara-Occidental, pour atteindre le Maroc ou l’Algérie afin de trouver du travail.

En 2024, 46 843 personnes sont arrivées par bateau sur les îles espagnoles, un chiffre en nette baisse en 2025, avec environ 11 500 arrivées enregistrées au premier semestre, majoritairement dû au durcissement des politiques migratoires. «Les mesures répressives et les violations d