Israël de nouveau rappelé à l’ordre. Ce mercredi 22 octobre, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé qu’en vertu du droit international, l’Etat hébreu a «l’obligation d’accepter et de faciliter les programmes d’aide fournis par les Nations Unies et ses entités». Le président de la cour, Yuji Iwasawa, a par ailleurs déclaré qu’«en tant que puissance occupante, Israël est tenu de garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie». Et rappelé à Jérusalem son obligation «de ne pas recourir à la famine» comme méthode de guerre dans la bande de Gaza.
Ces recommandations de grande portée sont consécutives à la demande d’avis consultatif déposée le 23 décembre dernier par l’Assemblée générale des Nations unies, lui demandant de préciser les obligations d’Israël concernant les organismes d’aide humanitaire à Gaza et leur besoin d’«assurer et de faciliter la fourniture sans entrave d’articles de première nécessité à la survie de la population civile palestinienne».
Rejet «catégorique» de l’avis par Israël
Dans la foulée de l’annonce, le chef de l’ONU Antonio Guterres a jugé la décision «très importante» et espéré qu’Israël «s’y conformera[it]». Ce qui semble mal parti. Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères israélien Oren Marmorstein a en effet déclaré qu’Israël «rejet [ait] catégoriquement» l’avis consultatif de la cour. En le qualifiant de «nouvelle tentative politique visant à imposer d