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Anarcho-capitaliste

A Davos, l’Argentin Milei veut vendre sa potion magique ultralibérale

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Le président d’extrême droite s’adresse ce mercredi aux décideurs réunis dans les Alpes suisses. Il doit convaincre les investisseurs de la pertinence de son plan de dérégulation de l’économie, à une semaine de la première grève générale convoquée contre sa politique.
Le président argentin Javier Milei à l'aéroport international d'Ezeiza, dans la province de Buenos Aires, le 15 janvier. (Présidence argentine/AFP)
publié le 17 janvier 2024 à 7h00

Si l’on excepte un pèlerinage purement privé en novembre à New York, pour s’incliner sur la tombe d’un rabbin ultra-orthodoxe, le déplacement du président argentin Javier Milei en Suisse ce mercredi 17 janvier sera sa première sortie internationale. Le tribun populiste parlera dans l’après-midi, pendant vingt-cinq minutes, aux PDG de multinationales, banquiers, chefs d’Etat et milliardaires réunis au Forum économique de Davos. La curiosité est grande pour écouter le prêche du nouveau prophète «libertarien». Et le choix de la station de ski huppée des Grisons, érigée en Mecque du libéralisme, s’imposait.

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