Si l’on excepte un pèlerinage purement privé en novembre à New York, pour s’incliner sur la tombe d’un rabbin ultra-orthodoxe, le déplacement du président argentin Javier Milei en Suisse ce mercredi 17 janvier sera sa première sortie internationale. Le tribun populiste parlera dans l’après-midi, pendant vingt-cinq minutes, aux PDG de multinationales, banquiers, chefs d’Etat et milliardaires réunis au Forum économique de Davos. La curiosité est grande pour écouter le prêche du nouveau prophète «libertarien». Et le choix de la station de ski huppée des Grisons, érigée en Mecque du libéralisme, s’imposait.
Fin des obstacles à la «libre initiative privée»
Javier Milei a triomphé avec un programme radical qui promet de réduire au strict minimum la présence de l’Etat dans l’économ