«Le Président va présenter sa vision franche et constructive du monde», prévenait Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, la veille du discours de Donald Trump devant l’Assemblée générale de l’ONU, ce mardi 23 septembre. Le président des Etats-Unis n’a pas manqué de répondre aux attentes, commençant son discours par instants déjanté, non pas par l’anniversaire des 80 ans d’existence de l’organisation internationale, mais par le «succès spectaculaire» de sa présidence, sa victoire contre l’inflation (qui augmente pourtant) et sa lutte contre l’immigration grâce à la collaboration des geôles salvadoriennes.
Avant d’engager un véritable réquisitoire contre les Nations unies, se plaignant d’un escalator qui s’est arrêté pendant son ascension vers la salle de l’Assemblée générale, du téléprompteur en panne dont il s’est une fois de plus affranchi avec allégresse, sans oublier une digression inédite sur les travaux de rénovation du siège de l’ONU, coupable de ne pas avoir requis ses services de promoteur pour des «travaux ratés et minés selon lui par “la corruption”