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Etats-Unis

A New York, les juges donnent rendez-vous à Donald Trump mais soulagent son portefeuille

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Le premier procès pénal de l’ex-président devrait se tenir le 15 avril. Mais il ne verra pas ses biens saisis dans l’immédiat et n’aura pas à régler un demi-milliard de dollars de caution avant que ne soit confirmée sa condamnation pour fraudes au civil.
Donald Trump donne une conférence après une audition préliminaire à la cour criminelle de Manhattan, le 25 mars. (Yuki Iwamura/AP)
par Julien Gester, correspondant à New York
publié le 25 mars 2024 à 22h13

Une bouffée d’air, temporaire mais salvatrice, en même temps qu’un autre compte à rebours reprennait sa marche menaçante : la journée à très haute intensité qui attendait le justiciable Donald Trump, lundi 25 mars à New York, aura presque simultanément soufflé le chaud et le froid sur le tout premier prévenu de l’histoire pénale des Etats-Unis à être aussi un ancien président du pays.

Engagé ces jours-ci dans sa troisième campagne présidentielle consécutive, Trump l’est tout autant sinon plus dans une guérilla acharnée et hyperprocédurière contre la marche de la justice : en quelque sorte une seconde campagne, toute aussi existentielle que la première, visant à différer encore et encore la manifestation de la vérité dans chacune des affaires où des agissements criminels lui sont reprochés – et à repousser ainsi le spectre de leurs conséquences. Sur ce front, Trump a bien subi un camouflet en échouant à faire retarder une nouvelle fois, voire annuler comme le plaidaient ses avocats, son premier passage sur le banc des accusés lors d’un procès pénal, désormais daté au 15 avril (on y revient).

Une ristourne de presque 300 millions de dollars

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