«Javier Milei a construit sa politique sur le mensonge», lâche Laura Franchi, coprésidente de l’Assemblée des citoyens argentins en France, devant l’ambassade d’Argentine avenue Kléber à Paris. «Je suis arrivée ici il y a quarente-deux ans comme réfugiée politique et aujourd’hui je continue toujours à lutter contre les mêmes choses…» poursuit-elle désabusée. De la dictature militaire du général Videla à l’extrême droite ultralibérale de Javier Milei, elle a la douloureuse impression de voir son combat se poursuivre à des milliers de kilomètres de sa terre natale.
Reportage
Et elle n’est pas seule en ce mercredi 24 janvier. Ils sont même plusieurs dizaines dans le XVIe arrondissement de Paris alors que débute une grève générale en Argentine contre la politique du nouveau président argentin. Arrivé au pouvoir le 10 décembre 2023, Javier Milei, économiste qui se définit comme «anarcho-capitaliste», a promis de réduire au strict minimum le rôle de l’Etat, de tailler à «la tronçonneuse» tout ce qui ressemble de près ou de loin à un service public. Annoncé dans la foulée de son investiture, son premier volet de mesures