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Récit

A Paris, l’opposition vénézuélienne vante un avenir ultralibéral auprès des expatriés

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Des représentants du parti de l’opposante María Corina Machado, qui participera à la présidentielle de juillet avec un autre candidat, ont présenté aux expatriés leur programme de «retour à la prospérité» à travers privatisations et priorité à l’initiative privée.
Un rassemblement pour demander des élections libres et le droit de vote pour tous les Vénézuéliens, à Paris, le 25 mai. (Claire Serie/Hans Lucas)
publié le 21 juin 2024 à 18h40

Une cinquantaine de Vénézuéliens expatriés assistaient dans une salle du Quartier latin à une réunion organisée par le Comando Con Venezuela le 19 juin, la structure qui représente en France le parti Vente Venezuela (Allez le Venezuela), dont la cheffe de file, María Corina Machado, est la figure la plus populaire de l’opposition au régime socialiste de Nicolás Maduro. Le thème de la soirée était bien entendu l’élection présidentielle du 28 juillet, à laquelle Machado, qui a pourtant remporté de façon écrasante (92 % des voix) les primaires de l’opposition en octobre 2023, ne participera pas : elle a été invalidée par l’autorité électorale, inféodée au pouvoir. A sa place, Edmundo González Urrutia, un ex-diplomate de 74 ans novice en politique, défiera Maduro, président depuis 2013 et qui briguera un troisième mandat.

Une des frustrations de ces exilés est la quasi-impossibilité de faire entendre leur voix. Sur les près de 8 millions de Vénézuéliens résidant à l’étranger, au moins 4 millions sont en âge de voter. Mais seule une petite minorité pourra le faire : sous prétexte de mise à jour des list