«Ce week-end», Elon Musk «aurait pu aller à des super teufs» ou se joindre à la partie de golf à laquelle s’adonnait Donald Trump sur son green de Floride. Mais, comme l’homme le plus riche du monde le revendiquait lundi 3 février via sa plateforme X, il aura préféré consacrer son temps à «passer à la broyeuse» l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USaid). Sujette à une éviscération expresse (sous les applaudissements à l’unisson de l’extrême droite «Maga» et du Kremlin), l’agence fondée par JFK en 1961 – que Musk s’est plu à qualifier d’«organisation criminelle», «diabolique», et de «nid de vipères marxistes haïssant l’Amérique» – n’est encore que la victime la plus visible à ce jour d’une opération de captation de systèmes névralgiques de l’Etat fédéral américain. Et de démantèlement pan par pan de sa mécanique, à la faveur d’une forme de coup d’Etat administratif.
Car s’il a investi dans la campagne victorieuse de Trump plus de 290 millions de dollars, Elon Musk n’a été élu par personne,