«La politique ne devrait pas être un champ de bataille.» Dans un discours d’à peine plus de six minutes donné depuis le cadre solennel et rare du Bureau ovale, le président américain Joe Biden a condamné dimanche la violence dans le pays après la tentative d’assassinat ciblant la veille Donald Trump. Samedi, alors en plein meeting de campagne en Pennsylvanie, l’ancien président et candidat républicain à l’élection présidentielle avait été visé et touché à l’oreille droite par des tirs. Immédiatement évacué et soigné, Donald Trump en est sorti quasi indemne, le poing levé en signe de défi. L’actuel occupant de la Maison-Blanche, qui a échangé avec le républicain par téléphone samedi, a tenu à s’adresser aux Américains. «Je veux vous parler ce soir de la nécessité de faire baisser la température de notre vie politique», a-t-il commencé, assénant une nouvelle fois que «la violence n’a pas sa place en Amérique».
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La politique ne doit pas être «un champ de bataille meurtrier», et «la violence ne doit pas devenir quelque chose de normal», a-t-il poursuivi. «Si fortes soient-elles, nos convictions ne