«C’est le meilleur moment pour devenir riche, riche comme jamais», éructait Donald Trump vendredi 4 avril au matin dans un message d’halluciné sur son réseau Truth Social. Au même instant, Wall Street et toutes les Bourses mondiales dévissaient à l’annonce des représailles de la Chine, affligées trente-six heures plus tôt par les Etats-Unis, au cœur d’une canonnade protectionniste planétaire, de droits de douane de 54 %.
Pékin, par la voix de plusieurs ministères, a décrété vendredi soir relever ses propres niveaux tarifaires à 34 % sur tous les produits américains à partir du jeudi 10 avril. A cette rétorsion s’ajoute une salve de mesures ciblées proclamées pendant un jour férié en Chine pour en accentuer l’impact médiatique. Il y a le bannissement de tous contacts commerciaux avec onze entreprises américaines liées à la défense en raison de leur statut d’entités non fiables,