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Assassinat de Charlie Kirk : face à Trump, la bonne parole du républicain Spencer Cox

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Patron de l’Etat très conservateur de l’Utah, où l’influenceur d’extrême droite a été assassiné mercredi 10 septembre, Spencer Cox milite depuis dix ans pour une vie politique moins violente. Au grand dam du président américain et de ses partisans.

Le gouverneur de l'Etat de l'Utah, Spencer Cox, lors d'une conférence de presse le 11 septembre 2025. (Jim Urquhart/Reuters)
ParPhilippe Coste
correspondant à New York (Etats-Unis)
Publié le 14/09/2025 à 15h55

Spencer Cox n’est pas un saint. Loin de là. Dans les heures suivant la mort de Charlie Kirk, le 10 septembre, le pieux gouverneur de l’Utah a même tenté un vilain petit arrangement politicien avec le bon Dieu. «J’ai prié pour que le tueur ne soit pas l’un d’entre nous, pour qu’il soit venu d’un autre Etat, d’un autre pays. Mais non, il est bien des nôtres…» confessait deux jours plus tard ce quinquagénaire débonnaire lors d’une nouvelle conférence de presse, consacrée cette fois à l’arrestation du suspect, Tyler Robinson.

Le pedigree d’enfant du pays de cet homme de 22 ans soupçonné d’être le tueur, étudiant prometteur, élevé par une famille de mormons résolument pro-Trump, complique les appels à la vengeance du préside