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Libération
Vu du «Washington Post»

Assaut du Capitole : les graciés de Donald Trump appellent à la «vengeance»

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Élections américaines de 2024dossier
Libérés de prison, les leaders des Proud Boys et des Oath Keepers réclament des représailles contre ceux qui ont mené l’enquête du Capitole. Les juges répliquent que leur travail et la vérité du 6 janvier ne seront pas effacés.
Condamné à vingt-deux ans de prison pour son rôle dans l'assaut du Capitole, Henri Tarrio, ex-leader national des Proud Boys, à l'aéroport de Miami le 22 janvier 2025, au lendemain de la grâce que lui a accordée Donald Trump. (Marco Bello/REUTERS)
publié le 23 janvier 2025 à 15h44

Deux dirigeants récemment libérés des groupes d’extrême droite Proud Boys et Oath Keepers ont réclamé des enquêtes sur la façon dont les personnes impliquées dans l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, ont été poursuivies. Attaquant les juges, les jurés et les procureurs, ils cherchent désormais à obtenir «vengeance» après avoir bénéficié de la clémence du président Donald Trump.

Les déclarations du leader des Proud Boys, Henry «Enrique» Tarrio, et du fondateur des Oath Keepers, Stewart Rhodes, libérés de peines de vingt-deux ans et dix-huit ans pour conspiration séditieuse, ont eu lieu avant que le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n’annonce mercredi la formation d’une nouvelle commission parlementaire. Dirigée par le représentant de Géorgie, Barry Loudermilk, elle aura pour mission d’enquêter sur l’enquête menée par la Chambre des représentants sur l’attaque du Capitole.

Ces déclarations et cette annonce soulignent à quel point