Des drapeaux américains émergent d’une foule dense. Des pancartes expriment leur «gratitude» envers Donald Trump, qui est intervenu directement pour voler au secours de son allié Jair Bolsonaro, l’ancien chef de l’Etat brésilien qui serait victime, à l’en croire, d’une «chasse aux sorcières». Dans le camp des «patriotes», label autodéclaré de l’extrême droite brésilienne, les masques tombent. Revigorés par le soutien américain à leur chef de file, les bolsonaristes se sont livrés dimanche 3 août à une démonstration de force, investissant la rue dans une quinzaine de capitales régionales pour célébrer les mesures punitives officialisées le 30 juillet par la Maison Blanche : des tarifs douaniers de 50 % sur les exportations brésiliennes (un record parmi les partenaires commerciaux des Etats-Unis), assortis de sanctions financières – au titre de la