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Pandora papers

Au Chili, le président Sebastian Piñera menacé par une procédure de destitution

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Le sort du milliardaire de droite et mis en examen pour corruption et fraude fiscale à la suite des révélations des Pandora papers doit être discuté par les parlementaires chiliens avant le premier tour de la présidentielle du 21 novembre.
Manifestation d'enseignants contre le gouvernement du président Sebastian Piñera à Santiago, ce mercredi. (Claudio Reyes /AFP)
publié le 13 octobre 2021 à 19h39

Une fois n’est pas coutume, l’opposition au président conservateur Sebastian Piñera est parvenue à s’unir pour lancer ce mercredi une procédure de destitution contre le milliardaire, tout juste dix jours après la publication des Pandora papers, dans lesquels son nom est cité. Un temps de réaction extrêmement court, qui va permettre au Parlement de se prononcer sur le sujet avant le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 21 novembre.

Sebastian Piñera, de retour au pouvoir depuis 2018 après avoir une première fois dirigé le pays entre 2010 et 2014, a déjà fait l’objet d’une procédure de destitution après le mouvement social d’octobre 2019 contre les inégalités, qui avait été fortement réprimé par les forces de l’ordre. L’initiative de l’opposition avait alors échoué, mais la situation s’annonce plus délicate pour le président-milliardaire cette fois. Il a été mis en examen vendredi, soupçonné de corruption et de fraude fiscale, après la publication des Pandora papers.

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