La mission de l’Union européenne envoyée au Guatemala pour observer le processus électoral du mois dernier, a tapé du poing sur la table : dimanche, dans un communiqué, elle a appelé «les institutions judiciaires et les partis politiques à respecter la volonté claire des citoyens exprimée librement le 25 juin». La veille, la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, avait ordonné de suspendre la proclamation du résultat de la présidentielle et des scrutins municipaux et législatifs, organisés simultanément.
La MOE UE reitera que las instituciones judiciales y los partidos deben respetar la voluntad de los ciudadanos expresada en las elecciones del 25/06 que en la elección presidencial, señaló claramente quiénes serán los candidatos que concurrirán a la segunda vuelta, el 20/08 pic.twitter.com/WWIDVtpNhM
— MOE UE Guatemala 2023 (@moeUEgt2023) July 2, 2023
Contre toute attente, le premier tour de la présidentielle avait qualifié un candidat de centre gauche, Bernardo Arévalo (11,77 % des voix), qui doit disputer le duel final le 20 août face à Sandra Torres (15,86 % des suffrages), une ex-sociale démocrate qui s’est rapprochée des positions de la droite conservatrice classique.
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Neuf partis de droite, dont celui du président sortant Alejandro Giammattei, Vamos, ont en effet présenté un recours au prétexte d’«un risque et (d’)une menace imminents» de fraude. La Cour demande donc au tribunal électoral de procéder à des vérifications qui peuvent aller jusqu’au recomptage des bulletins. Tout en soulignant que la date du second tour, le 20 août, est inamovible. Ces vérifications devraient prendre cinq jours. La candidate d’extrême droite Zury Rios, fille d’un