Des affrontements entre cartels et militaires en pleine rue. Des citoyens couchés derrière le comptoir d’un bar pour éviter une balle perdue. La nuit qui tombe, puis les premiers rayons du soleil ; des corps gisant sur le bitume, certains mutilés, d’autres une balle dans la tête. Des véhicules blindés qui patrouillent, et des commerces qui ferment. Tel est le paysage des rues de Culiacán, la capitale du Sinaloa, où la guerre intestine au sein du cartel de Sinaloa, l’un des plus puissants du pays, a fait près d’une centaine de morts et des dizaines de disparus en ce mois de septembre. Et c’est aussi l’un des principaux défis qui attend la nouvelle présidente, Claudia Sheinbaum, qui sera investie ce mardi 1er octobre.
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«Désormais, les cartels se fichent des victimes collatérales et de rafaler des commerces, observe Marcos Vizcarra, journaliste à Espejo, un média du Sinaloa. A Culiacán, de nombreux parents n’envoient plus les enfants à l’école et un couvre-feu officieux a été établi.» Comme dans les Etats de Guerrero et du Chiapas, dans le sud du pays.
Extorsion de commerces, contrô