Un an sans nouvelles, et revoilà Tareck el-Aissami. Certains l’imaginaient en bras de chemises, cocktail au bec, sur une plage de sable fin. Le voici en tee-shirt noir, menottes aux poignets, entouré de policiers sinistres. Passé en l’espace d’un an de ministre surpuissant du Pétrole – dans un pays, le Venezuela, qui détient les plus grandes réserves connues au monde – à simple détenu. Emporté par un scandale de blanchiment d’argent au sein de PDVSA, le géant public du brut bolivarien.
«Nous avons réussi à mettre au jour la participation directe et l’arrestation» de Tareck el-Aissami, «détenu pour être présenté et inculpé par le ministère public dans les prochaines heures», a déclaré le procureur général Tarek William Saab à la presse, ce mardi 9 avril. Un an après les premières arrestations, un nouveau coup de filet emporte avec l’ancien ministre une cinquantaine de personnes. Parmi eux : Simón Alejandro Zerpa, ancien ministre de l’Economie, et Samar José Lopez, un homme d’affaires accusé de blanchiment d’argent. «54 personnes ont été inculpées, précise le procureur. L’enquête est toujours ouverte. En outre, 17 m