Un mois et rien de nouveau sous le soleil des tropiques. Si ce n’est quelques ministres chavistes, déjà bien connus, opérant un jeu de chaises musicales assez significatif de la dérive en cours. En un mois, Nicolás Maduro n’a toujours pas réussi à montrer les preuves de sa victoire à la présidentielle du 28 juillet. Mais il se satisfait – contrairement à l’opposition et une bonne partie de la communauté internationale – de la confirmation de sa victoire par le Conseil national électoral et le Tribunal suprême de justice. Deux institutions notoirement à sa botte qu’il faudrait croire sur parole et qui disent détenir les procès-verbaux attestant de la victoire du président chaviste sans pour autant les présenter.
L’opposition, qui revendique la victoire de son candidat, Edmundo González, a de son côté publié en ligne plus de 80 % des fameux procès-verbaux qu’elle a collecté