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Libération
Récit

Au Venezuela, un remaniement, une manifestation et la crise qui continue

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Un mois jour pour jour après la réélection contestée de Nicolás Maduro, aucune sortie de crise ne se profile. Un remaniement ministériel, mardi 27 août, confirme que le pouvoir s’enferme dans une logique de répression de l’opposition, qui revendique la victoire.
Lors de la manifestation organisée par l'opposition, ce mercredi 28 août, à Caracas. (Pedro Rances Mattey /AFP)
publié le 28 août 2024 à 19h41
(mis à jour le 29 août 2024 à 8h38)

Un mois et rien de nouveau sous le soleil des tropiques. Si ce n’est quelques ministres chavistes, déjà bien connus, opérant un jeu de chaises musicales assez significatif de la dérive en cours. En un mois, Nicolás Maduro n’a toujours pas réussi à montrer les preuves de sa victoire à la présidentielle du 28 juillet. Mais il se satisfait – contrairement à l’opposition et une bonne partie de la communauté internationale – de la confirmation de sa victoire par le Conseil national électoral et le Tribunal suprême de justice. Deux institutions notoirement à sa botte qu’il faudrait croire sur parole et qui disent détenir les procès-verbaux attestant de la victoire du président chaviste sans pour autant les présenter.

L’opposition, qui revendique la victoire de son candidat, Edmundo González, a de son côté publié en ligne plus de 80 % des fameux procès-verbaux qu’elle a collecté