Lorsque Mahmoud Khalil a été interpellé à l’entrée de son domicile à New York, le 8 mars, Donald Trump avait prévenu : «C’est la première arrestation d’une longue série.» Le premier symbole médiatique de l’acharnement du président des Etats-Unis contre les étudiants étrangers, et particulièrement contre ceux qui ont participé en 2024 aux manifestations étudiantes contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. Cinq semaines plus tard, le Palestinien de 30 ans, figure de la contestation sur le campus de Columbia, est toujours incarcéré. Vendredi 11 avril, la justice a ouvert la voie à son expulsion du territoire américain. Il dispose pourtant d’une carte verte de résident permanent et aucun fait criminel ne lui a été reproché. Le gouvernement américain l’a simplement accusé, sans fournir aucune pre
Répression
Aux Etats-Unis, Donald Trump mène la chasse aux étudiants étrangers
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Une manifestation contre la guerre à Gaza organisée sur le campus de Harvard, le 25 avril 2024. (Ben Curtis/AP)
publié le 17 avril 2025 à 20h01
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