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Chasse aux sorcières

Aux Etats-Unis, l’administration Trump accélère sa purge contre toute forme de critique

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Un ancien conseiller de sécurité nationale perquisitionné, le chef du renseignement militaire limogé, ou encore une gouverneure de la FED menacée d’être virée : Donald Trump s’attaque en force à tous ceux qui le contredisent.
Une manifestante contre la perquisition par le FBI du domicile de John Bolton, ancien conseiller de Donald Trump devenu son principal détracteur en matière de politique étrangère le 22 août à Bethesda (ANDREW HARNIK/Getty Images via AFP)
par Philippe Coste, correspondance à New York
publié aujourd'hui à 10h47

«J’étais la proie. Maintenant je suis le chasseur», annonçait Donald Trump en juin dernier aux médias lors d’un aparté à la Maison Blanche. Depuis son entrée en fonction en janvier 2025, le président a donné libre cours à sa vengeance. Il a viré les policiers ou magistrats affectés aux poursuites contre ses partisans lors de l’assaut contre le Congrès du 6 janvier 2021 et aux multiples procès fédéraux engagés contre lui avant son retour à la Maison-Blanche. Il a purgé la fonction publique de tout employé soupçonné d’hostilité ou de tiédeur envers ses politiques. Dans sa logique victimaire, sa hargne vise ceux qui l’ont offensé, ou sont capables par leurs fonctions d’endiguer sa quête de pouvoir.

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