Un mois plus tôt, sur une ligne de 1 200 kilomètres entre New York et Chicago, les Américains marchaient presque à tâtons dans la fumée des incendies de forêts descendue du Canada. Maintenant, le Vermont, l’un des Etats les plus tempérés du pays en été, endure des déluges bibliques, des crues de rivières inédites depuis l’ouragan Irène de 2011.
Au nord de New York, dans la vallée de l’Hudson, après une «inondation du millénaire», surgie du jamais-vu statistique ce dimanche 9 juillet, Kathy Hochul, gouverneure de l’Etat, a lancé un appel churchillien à la résilience : «Bienvenue dans notre nouvelle normalité, rappelait-elle sur Twitter. Nous sommes la première génération à subir l’effet du changement climatique ; et la dernière à disposer des moyens d’y faire quelque chose.»
Over the past nine months, we've seen unprecedented snowfall, skies filled with smoke, and thousand-year weather events.
— Governor Kathy Hochul (@GovKathyHochul) July 11, 2023
We are the first generation to feel the impacts of climate change — and the last one with a shot at doing anything about it. https://t.co/w9j6n42G25
Tandis qu’on se noie dans le Nord du pays, le Sud étouffe. De l’Arizona à l’Alabama, en passant par l’Arkansas, le Texas et la Californie, où le record planétaire