Le tableau brossé de Washington DC par Donald Trump depuis son exil forcé de la Maison Blanche en 2021, marqué par toute l’aménité et le sens de la mesure qui le caractérisent, n’est pas exactement un idéal de brochure touristique : «Un cauchemar criminel», a-t-il souvent dépeint au fil de sa dernière campagne, et «une ville à nettoyer, rénover, rebâtir, reprendre en main» où «vous venez visiter les beaux monuments et finissez par vous faire tirer dessus, agresser, violer».
Cela n’aura pas dissuadé pour autant ses supporteurs les plus fervents de profiter de l’investiture de leur champion lundi 20 janvier pour rallier en masse la ville, saturer ses hôtels, profiter de ses somptueux musées et même «prendre le métro pour la première fois» telle Tammy, 60 ans, directrice d’une école dans une petite ville l’Ohio qui ne cache pas son emballement de découvrir ainsi les plus beaux aspects de la capitale. «Mais je n’aurais fait cette longue route avec toute ma famille pour personne d’autre, assure-t-elle, en marge du «Meeting de la victoire» bondé, orchestré dimanche dans une vaste arène sportive aux 20 000 places. C’est parce que c’est Trump, c’est son come-back que