Cette fois, le président des Etats-Unis ne raconte pas de salades lorsqu’il décrit l’évènement, vendredi 7 mars, comme «la première réunion au sommet sur les cryptomonnaies jamais organisée à la Maison Blanche». Autour de lui, alignés derrière une table comme pour un banquet d’apôtres sous le portrait d’un Lincoln pensif, l’élite des négociants, gestionnaires et investisseurs en monnaies numériques regarde, presque incrédule, son guide suprême et son nouveau protecteur, Donald Trump, promettre de faire de l’Amérique une «superpuissance du bitcoin et la capitale mondiale des cryptomonnaies».
Interview
Pour la première fois, certes, une industrie dépeinte à la fois comme la marge libertaire, antiétatiste et idéaliste du monde financier et comme une jungle d’arnaques potentielles gagne la légitimation suprême du chef de l’exécutif, flanqué ce jour-là de son secrétaire au Tr