Dans une Amérique à vif, fracturée jusqu’à la moelle, rares sont les organisations qui cristallisent autant de passions et de haine que Planned Parenthood. Icône de la santé reproductive depuis plus d’un siècle, ce mouvement de planning familial américain demeure l’ennemi intime de la droite conservatrice, obsédée depuis des décennies par son démantèlement. Avec la «grande et belle loi» budgétaire de Donald Trump, votée mardi 1er juillet au Sénat et que le Président espère promulguer avant la fête nationale du 4 juillet, ce fantasme caressé par l’Amérique réactionnaire pourrait bien prendre corps : priver Planned Parenthood de tout soutien fédéral.
Soumis à la Chambre des représentants dès ce mercredi 2 juillet pour une seconde lecture, le texte prévoit de suspendre penda