Dans la circulation chargée de fin de journée entre Venice et Santa Monica, des Jaguar blanches estampillées «Waymo» patientent, les capteurs en alerte. A part les touristes, plus personne ne s’étonne de voir ces voitures sans chauffeur transporter des passagers. Depuis novembre 2024, les habitants de Los Angeles confient leurs trajets et leur vie à des voitures autonomes.
Annie, 41 ans, 209 kilomètres parcourus sur 39 trajets Waymo à son actif, a embrassé le futur avec excitation : «On se sent beaucoup plus en sécurité que dans un taxi normal. Je n’ai pas à m’inquiéter qu’un homme louche vienne me chercher. Je n’ai pas à redouter une erreur humaine au volant. Je n’ai pas à craindre une conversation forcée ou un silence gênant.» Cherie, mère célibataire, abonde dans le même sens. Elle confie régulièrement son adolescente à Waymo. «Je n’ai pas à m’inquiéter du conducteur, je peux la suivre à la trace et en plus, c’est moins cher qu’un trajet en Uber», argumente-t-elle.
La course aux voitures autonomes
Les véhicules autonomes Waymo, détenus par la société Alphabet, maison mère de Google, ont prouvé leur efficacité : leur zone d’activité à Los Angeles vient tout j