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Interview

Bernardo Arévalo, président du Guatemala : «Tant que l’on ne combattra pas la corruption, nous ne pourrons pas lutter contre la pauvreté»

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Investi président du Guatemala ce dimanche 14 janvier, après plusieurs mois de procédures judiciaires en vue d’invalider sa victoire, ce social-démocrate a placé la lutte contre la corruption comme mère de ses batailles.
Bernardo Arévalo à Guatemala Ciudad le 8 janvier. (Moises Castillo/AP)
par David Siqueiros, envoyé spécial à Guatemala
publié le 14 janvier 2024 à 9h56
(mis à jour le 14 janvier 2024 à 12h39)

«Oncle Bernie» est prêt. A moins de 24 heures d’enfiler l’écharpe ciel et blanc aux couleurs du Guatemala ce dimanche 14 janvier, Bernardo Arévalo a reçu Libération dans un hôtel cossu de la capitale Guatemala Ciudad pour un entretien exclusif. Mais cet ancien diplomate a bien cru ne jamais marcher dans les pas de son père, Juan José Arévalo, premier président du Guatemala élu par le peuple (1945-1951). Car les manœuvres judiciaires venues du parquet durant les cinq mois d’une transition pas si démocratique ont failli ravir sa victoire du 20 août dernier. D’abord en tentant de lever l’immunité du candidat Arévalo, puis en essayant de rendre illégale l’inscription à l’élection de son mouvement Semilla («graine» en espagnol). Un coup