«Oncle Bernie» est prêt. A moins de 24 heures d’enfiler l’écharpe ciel et blanc aux couleurs du Guatemala ce dimanche 14 janvier, Bernardo Arévalo a reçu Libération dans un hôtel cossu de la capitale Guatemala Ciudad pour un entretien exclusif. Mais cet ancien diplomate a bien cru ne jamais marcher dans les pas de son père, Juan José Arévalo, premier président du Guatemala élu par le peuple (1945-1951). Car les manœuvres judiciaires venues du parquet durant les cinq mois d’une transition pas si démocratique ont failli ravir sa victoire du 20 août dernier. D’abord en tentant de lever l’immunité du candidat Arévalo, puis en essayant de rendre illégale l’inscription à l’élection de son mouvement Semilla («graine» en espagnol). Un coup
Interview
Bernardo Arévalo, président du Guatemala : «Tant que l’on ne combattra pas la corruption, nous ne pourrons pas lutter contre la pauvreté»
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Bernardo Arévalo à Guatemala Ciudad le 8 janvier. (Moises Castillo/AP)
publié le 14 janvier 2024 à 9h56
(mis à jour le 14 janvier 2024 à 12h39)
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